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Voici la dream team prête à se casser en deux pour finir le projet de construction qui avait été entamé l'année dernière par les anciens à Farafangana. En plus de cela, ils ont tout mis en oeuvre pour donner une dimension humaine au projet en créant un système de correspondance. Ces 8 éléments se prénomme : Savinien Gauchet, Félicia Mollé, Lauren Mery, Solène Delattre, Paul Rousseau, Pierre De Marne, Camille Calvo et Benjamin Lefranc.

Trajet vers farafangana :

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A 22h45 nous avons foulé pour la 1ere fois le sol de Madagascar, après plusieurs contrôles nous rencontrons notre chauffeur Tahiri. Grâce à son sourire et à ses yeux rieurs nous sentions que le trajet se passerai bien. Si nous redoutions le concept de "camping-hôtel" pour notre première nuit, nous avons finalement été agréablement surpris de notre hébergement. De grandes tentes pour dormir paisiblement et un bon petit déjeuner pour partir sereinement. De jour les rues de la capitale sont aussi peuplées que vide la nuit. S'ajoutent aux commerçants les coqs et les chiens qui errent dans la ville. Après avoir quitté la capitale nous avons découvert une région montagneuse aux multiples collines que bordaient des maisons de brique rouge. Des habitants marchaient le long des routes en portant leur marchandises sur leur tête. ou en guidant leurs zébus surement pour aller commercer dans les petits hameaux que nous traversions. Après une journée de route nous nous sommes arrêtés vers 18h30 dans un hôtel. Suite à une discussion sur les mots turgécence et coprolithe, au rythme des chansons françaises, nous nous sommes installé. On termine la journée en jouant à divers jeux.

Le lendemain, une vue imprenable sur les collines alentours s'offrait à nous. A 9h nous nous réinstallions dans le taxi-bus de Tahiri, pour rouler vers Farafangana. Plus nous nous approchions des côtes, plus le paysage se teintait de vert, de rizières et les maisons s'agrémentaient de bois. Une heure ou deux avant d'arriver à Farafangana la route devenait de plus en plus impraticable. C'est un véritable slalom qu'entama alors Tahiri pour éviter les nids d'autruches. A 17h, enfin nous arrivions accueilli par Murielle. La encore le sourire était facile et elle su tout de suite nous mettre en confiance pour les 6 semaines à venir. Rapidement, elle nous accompagne rencontrer les jeunes de l'Alliance Française. Après nous être présentés nous avons visité les locaux ainsi que le chantier sur lequel nous allons travailler. Après avoir mangé une brochette pour les uns et un Min Sao pour les autres, nous nous sommes installé à Mamabé: notre hébergement durant le séjour. L'installation des moustiquaires fut laborieuse mais nécessaire à une bonne nuit.

Semaine du 18/07 au 25/07 :

Mauvaise nouvelle en ce début de Semaine: 3 ouvriers nous ont quittés pour un autre chantier. Ici, pas de contrat pour éviter ce genre de contre-temps. Mais toujours motivées les troupes n’ont pas chaumé: tous les enduits intérieur sont terminé, les dalles des 3 petites pièces sont faites et la peinture du toit bientôt terminée. L’organisation de la fête organisée pour l’inauguration du bâtiment se met en place: création des invitations et des affiches, organisations du concours de talent, le tout dans le respect des coutumes malgaches. Samedi matin, réveil à 7h00 mais pas pour enfiler la tenue de chantier cette fois-ci. En effet, c’est vers le port que nous nous dirigeons pour passer un week-end sur le canal des Pangalan. Ce 1er jour nous remontons le cour d’eau et visitons quelques villages Malgaches isolé, rencontrons les habitants et découvrons leurs traditions. Après la rencontre des chefs de villages nous explorons les paysages alentours accompagné par une horde d’enfants que Savinien se plait à divertir. Après une pause baignade nou arrivons dans le village de Manfaja où nous accostons pour la nuit. Nous assistons à un magnifique couché de soleil du haut de la colline du village. Avant la nuit sur le bateau, nous prenons un apéro sut le toit sous le regard des étoiles. Après un réveil matinal dans une épaisse brume, nous reprenons la découverte du canal suivie d’une marche dans les risières et forêts locales. Le reste de la journée nous l’avons passé à redescendre le cours d’eau puis baignade dans l’océan dans un magnifique couché de soleil. Après un traditionnel Concombre Masqué, nous allons nous coucher avec les images du week-end encore plein la tête. Prêt à entamer une nouvelle semaine sur le chantier.

Première journée à Farafangana :

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C'est au doux son des oies que nous nous sommes réveillés à 6h30 ce matin, pour entamer notre première journée de travail. Après s'être préparé, nous avons pu faire la rencontre d'une partie des enfants accueillis à la maison de l'enfance Mamabe: c'est au terme des présentations que le premier duo malgache-français s'est formé: "les Benjamins". Première destination la banque, puis le groupe s'est scindé en 2: Solène et Lauren ont fait le tour des autorités locales ( découverte du tuk tuk ), tandis que Savinien et Pierre se chargeaient d'apporter des sacs de ciment au chantier où nous attendait le reste du groupe. Objectif: finir la construction et pouvoir inaugurer avant notre départ ! C'est d'ailleurs sur celui-ci que nous avons pu faire la rencontre d'ouvriers très sympa, tel que Youssouf et Anoir qui ont bien ri en nous voyant confectionner les parpaings: c'est au bout de maint échecs que nous avons tous ( enfin presque tous, n'est ce pas solène ? ) chopé le coup de main. Bien qu'il fasse plus de 20 C, ici c'est l'hiver. Cela se traduit par une tombée de la nuit vers 18h, et donc un arrêt des travaux vers 17h30. Une première journée qui promet un super séjour pleine de rencontre, de découvertes et de bonne humeur.

Semaine du 26/07 au 14/08 :

Les 3 dernières semaines furent intenses. A commencer sur le chantier. La 4ème semaine, nous avons du scier les voliges pour que les ouvriers les posent au plafond mais également peindre les 3 plus petites salles. Avec un plafond, un sol et des murs blancs, les salles sont déjà bien différentes de ce que nous avions pu découvrir en arrivant. A l'extérieur, les maçons finissait l'enduit extérieur. Pour terminer la semaine, nous avons vendredi après-midi organisé un grand goûter avec tous les enfants de Mamabe qui étaient plus que ravi de goûter au pain confiture. La soirée se conclue par les habituels jeux de ballons et de raquettes que les enfants raffolent. Intense a été aussi le 4ème week-end : nous avons grimper la deuxieme plus haute montagne de Madagascar (2658m). Au programme 3 jours de randonnes et nuits sous tentes. Les paysages lors de l'ascension ainsi que les chants avec les porteurs et guides le soir au près du feu nous ont à tous laissé des souvenirs pour la vie. De retour au chantier nos collègues malgaches avaient commencé à poser le sol de la grande salle. Pour les aider, nous transportons les moellons prêt d'eux en formant une chaîne humaine, mais surtout il a fallut faire le mortier : Mélanger 12 brouettes avec deux sacs de ciment et rajouter de l'eau au tous, enfin faire l'aller retour dans la grande salle pour y amener le mélange ... même Anoir, tout ouvrier aguerri qu'il est, semblait éreinté par la tâche. Tandis que certain d'entre nous garnissaient leur collection d'ampoule à gros coup de pelle, d'autres s'usaient à des tâches tout aussi ingrate. En effet, il fallait poncer tous les volets pour ensuite les peindre mais également recouvrir les voliges de gasoil ( anti-insecte local ). Enfin tous ensemble, nous avons effectué notre dernière tâche qui était de peindre les murs de la grande salle. La peinture extérieure sera effectué par des professionnels volontaires. Une fois nos travaux terminé, un dernier voyage nous attendait. C'est vers le canal du Mozambique que cette fois ci nous sommes allé nous détendre. Rien à voir avec la randonné du week-end précédent, le programme était cette fois ci une visite du récif coralien en masque/ tuba ainsi que bain de soleil dans un cadre paradisiaque. A l'heure où nous vous écrivons, nous sommes sur la route du retour. Demain aura lieu la fête pour inogurer le centre culturelle. Samedi nous partirons pour Antananarivo pour prendre notre vol de retour. Durant ces 6 semaines nous aurons à la fois pu casiment terminer le chantier, s'imprégner de la vie malgache à Farafangana mais également profiter des différents paysages du pays les differents week-ends.

Semaine du 10/07 au 16/07 :

Le chantier avance ! Cette semaine les ouvriers ont étalé l'enduit sur toutes les poutres et colonnes. D'autres ont commencé le sol des toilettes et de la petite salle de classe. Aussitôt qu'Anoir c'est attaqué à l'enduit des murs, nous avons tous voulu nous y mettre, fascinés par la technique de projection du mortier que maîtrisent si bien les maçons. Pas si facile que ça : beaucoup de mortier gâché pour un résultat douteux. La plupart d'entre nous on préféré se rabattre sur la peinture du toit qui s'effectue au soleil et en musique. Les après-midi de 15h00 à 16h30, nous avons commencé à donner des cours de français aux enfants inscrits à l'Alliance. Au programme, des thèmes en tous genres et de nombreux jeux qui permettent à tous de passer un bon moment. Le week-end n'est pas forcément synonyme de repos. En effet, samedi après-midi, un match était organisé par Gino, Animateur de Mamabe, où nous et les enfants du centre devions nous mesurer à un club de foot local. Malgré des arrêts héroïques de benjamin et des nombreuses occasions de Noël, notre Rasta préféré, nous nous sommes inclinés sur le score de 4-1. Comme se plaisait à le dire Gino, peut-être qu'un 25 décembre Noël aurait eu plus de chance devant le but.. Le lendemain, réveil à 8h00 pour partir à 9h00 avec Mme la Maire en taxi-brousse.vers le bord de mer. Finalement, le départ s'effectuera plus vers 11h00. Les messes malgaches n'ont pas une heure de fin précise ... Après 45mn de route nous sommes arrivés sur la plage et, le ventre creux, nous avons directement mangé nos sandwichs. L'océan était très agité, c'est pourquoi la Maire, qui jouait d'ailleurs le rôle de notre mamie, nous voulait vraiment pas nous voir nous baigner. Cependant, bien décidés à faire trempette, la plupart d'entre nous avons plongé la tête sous l'eau. Toujours entiers, nous avons passé le reste de l'après-midi à jouer au ballon, à se dorer au soleil ou à observer les pêcheurs qui rentraient chez eux. Le soir, certains ont regardé le fameux film "Top Gun" tandis que d'autres, éreintés par le week-end chargé,se sont directement abandonnés à Morphée.

Nos premières impressions de Farafangana :

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L'une des premières choses qui nous vient à l'esprit lorsque l'on doit décrire cette ville, c'est la préservation de son identité. En effet, Farafangana est située dans une région très peu visitée par les touristes occidentaux, elle a de ce fait pu conserver son esprit bon enfant : pas besoin de négocier pour acheter son mouff chocolat le matin, ou encore de craindre pour notre sécurité lorsque l'on sort après la tombée de la nuit. Bien que notre couleur de peau nous place comme la dernière attraction en vogue (si tous les yeux se retournent sur notre passage, ce n'est pas seulement grâce à notre charisme naturel) le contact avec les locaux reste simple et naturel : c'est ainsi que Solène, Pierre et Savinien se sont retrouvés samedi soir à donner un interview en anglais à la radio locale sur l'importance de l’apprentissage de cette langue tandis que le reste du groupe visitait les bords de mer sous la clarté nocturne en compagnie de Youssouf. En somme, malgré certains bémols tels que les ordures et les araignées aussi grosses qu'une paume de main, Farafangana reste une ville très accueillante envers les "vazas", comme on aime nous appeler ici.

Une journée au chantier :

7h00 le réveil sonne, le déménagement quotidien commence. Nous sommes tous devenu des pros' du tétris pour faire rentrer nos affaires dans le local. 7h45, départ pour le chantier, pause obligatoire sur le chemin à la cabane du coin pour acheter des moufs au chocolat. Ici pas de débat entre pain au chocolat et chocolatine. 8h00 le travail commence, les activités sont diverses: Quatre brouettes de sable et 1 sac de ciment pour certains, escapade sur le toit pour d'autres. Tandis que Pierre et Solène discutent budget et avancée du chantier avec Karl et Murielle, 10h00 pause bananes avec les ouvriers. 10h15 on met 'l'enceinte pour dynamiser le travail, très vite monopolisée par Youssouf et sa musique malgache que tout le monde ne semble pas apprécier à sa juste valeur. 12h00 on rentre à Mamabe pour manger le bon, Min Sao préparé par Marie-Louise, suivit d'une sieste pour certains, de jeux de ballons avec les enfants pour d'autres. 14h00, tout le monde se prépare pour repartir au chantier sauf Paul qui ronfle encore dans un coin de la grande salle. Dans une grande bonté, nous le réveillons car nous avons besoin de son aide précieuse sur le chantier. 15h00, Savinien l'aventurier monte au Cocotier tel un gracieux zébu pour nous ramener une coco. et nous faire profiter de son lait; 16h00, une partie du groupe part avec les membres de l'AF pour une partie de basketball endiablée, tandis que d'autre se dirigent vers la radio locale pour présenter notre projet. A l'heure où nous vous écrivons cet article, les basketteurs sont toujours portés disparus..

Un dimanche à la plage :

Dimanche devait être notre première grasse matinée de notre séjour, mais la basse cours malgache en décida autrement. Cependant les pains au chocolat fraichement acheté par Savinien ont su nous redonner le sourire. Après une rapide réorganisation du local où nous rangeons les valises, nous avons marché 45 min avec Youssouf pour atteindre Coco Beach, une plage de Farafangana. Les plages locales ressemblent beaucoup aux notres mise à part les pirogues qui les bordent. Nous avons mangé sur la plage des chips et des gateaux que nous avions acheté plus tôt dans la journée. Nous avons joué au foot et au volley avec des enfants du coin, pour ensuite nous jeter dans l'océan Indien où les vagues sont grandes et puissantes. Vers 14h la pluie légère mais néanmoins persistante nous a poussée à retourner vers la ville. Là bas nous sommes allé chez Murielle pour prendre notre première douche du voyage et pour profiter du cyber. Pour la semaine qui vient nous nous préparons à bien avancer le chantier en terminant de boucher les trous des murs et en commençant l'installation du sol et du toit.

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